Et si c’était un préalable ?
Une étape puissante dont nous avons manqué, pour la plupart.
J’ai toujours en mémoire cette réplique écrite par John Green dans La vie de Margot : «mais comment peux-tu m’aimer alors que je ne me connais pas ?! ».
Je parle d’un regard en présence, qui permet de se voir avec et au-delà de nos voiles, de nos filtres.
Voici les mots d’une des mes muses : « cette séance muse a transformé quelque chose en moi. J’ai fait une autre séance photo après, je me suis surprise à adorer ! avant la séance muse, ça aurait été impossible, je n’étais pas présente quand il y avait une photo ».
Un regard en présence qui voit notre humanité et ouvre la porte à cette autre part plus vaste, qui émerge de l’intérieur.
Et ce sont des cycles.
Plus je me vois, plus je laisse l’autre me voir.
Plus l’autre peut me voir, plus je me rencontre en profondeur à travers son regard.
Je marche ce chemin aussi. Sur cette photo, prise en décembre dernier, entourée de ces cactus qui m’ont soutenue dans mon axe, j’ai pu rencontrer le regard du photographe, simplement. Sans chercher à sourire pour cacher ma fatigue. Laisser ma vraie présence émerger à travers ma vulnérabilité.
𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐞𝐥𝐚 𝐪𝐮𝐞 𝐣’𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞, 𝐨ù 𝐣𝐞 𝐦𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐦𝐨𝐢, 𝐥𝐚 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐫é𝐯é𝐥𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬.
Et certainement, si vous avez du mal à vous voir, à vous regarder, c’est que vous cachez des trésors de lumière, de joie, de rayonnement. Et si vous essayiez ?
PHOGRAPHIE DE NADIA PAR GAËL RAPON // AUTRES PHOTOGRAPHIES : SÉANCES MUSES PAR NADIA ABDELWAHED
Morel Brasset
Posté à 15:32h, 23 décembreCes photos sont magnifiques. Elles révèlent l’essence de ces femmes. Leur joie intérieure qui les éclaire du plus profond d’elles. Toutes les femmes devraient se laisser voir …entrevoir…leur beauté est universelle et infinie. Merci Nadia ! c’est un accomplissement pour ces femmes et toi.